Louisia VERRES DIALLO MONAR, ou la passion qui vous transpose vers le métissage culinaire des assiettes
Mes souvenirs voguent de très loin… À l’âge des balbutiements où accompagnée de ma mère et mon frère, nous posions nos valises chargées de toutes les influences de notre île natale la Martinique, en France.
Un portrait de famille complété par l’idylle qui unit ma mère à un certain Monsieur DIALLO… figure paternelle qui contribuera grâce à ses origines, à mon éducation culinaire.
Une enfance délicieuse de toutes les saveurs qui l’ont assaisonné, entre plats de DOMBRÉ d’haricots rouges, boudins traditionnels, MAFÉ ou autres TIÉPP. Et infusée aux odeurs d’épices, notamment celle des clous de girofle qui flottait dans la cuisine de ma grand-mère.
Tous les ingrédients étaient donc réunis pour m’initier aux plus belles recettes du partage en communauté, de la convivialité, ainsi que des goûts issus de ma culture martiniquaise et de mon pays de cœur : le Mali.
En bonne famille de mangeurs et de gourmands, je n’ai jamais été en reste. Passionnée de bonnes assiettes mais surtout de bonne nourriture, c’est sur le tard que je me suis trouvée de belles affinités avec la cuisine.
Passer derrière les fourneaux pour faire découvrir de nouveaux mets antillais, français ou malien à ma famille et à mes amis, n’a été que la suite logique de cet engouement glouton.
Un intérêt qui a mué au fil des années en véritable socle pour ma famille, cristallisant notre amour autour de la traditionnelle préparation du boudin de fin d’année avec ma mère, ou du « léchage » de doigts de l’excellent LAMBI lors de mes retours en Martinique, et dont seule Mimi – ma Mamie de cœur – avait le secret.
Un culte du « bien et bon manger » érigé en religion puis expérimenté avec appétit grâce aux incontournables plateaux à fromages arrosés de Cabernet d’Anjou, et savourés avec ma maman de cœur Annick. Sans compter la floraison de gourmandises et autres secrets jalousement conservés avec « mon autre » pilier depuis mon adolescence, mon meilleur ami Jean Pierre.
La conjugaison de ces voyages, ces moments de partage et de fous rire, ainsi qu’un appétit aiguisé aux délices subtils ou prononcés, a fortement contribué à éduquer mon palais de fin gourmet. Un intérêt perfusé à mes filles, toujours enclines à tenter de nouvelles expériences.
Du plaisir altruiste à régaler les appétits, à la reconversion professionnelle : il n’y a qu’un pas. Une vocation qui est presque tombée à point nommé, par le concours d’une opportunité en 2021 et épaulée par mon époux.
Le souhait de me consacrer à un métier qui coagule mes valeurs et toutes celles transmises par l’univers de la gastronomie, est un véritable sacerdoce.
CHEZ MAMOUNE, symbolise ce repère pour épicuriens qui regorge de produits d’exceptions authentiques, transformés en plats savoureux traditionnels pour une évasion des sens inoubliable.
À l’heure où les tendances alimentaires privilégient la consommation de produits locaux et de qualité, la préférence et l’exigence grandissantes pour « le fait-maison » n’ont fait que précipiter mon envie de proposer une alternative à la restauration classique.
Un étal se tient également à disposition dans l’établissement sous forme d’un corner, L’ÉPICERIE FINE PREMIUM. Achalandée de rayons aux victuailles variées, et de fiches de recettes mises à disposition pour concocter des plats gourmands.
Saurez-vous franchir la porte du Restaurant, sans succomber à l’appel gustatif de notre carte qui se réinvente tous les mois ?
Il me tarde de vous accueillir très prochainement CHEZ MAMOUNE, entre découvertes atypiques et envolées culinaires gorgées de générosité.
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